Articles de Presse

Le titre de cette petite merveille est : “Dis, est ce que ça repousse les ailes ?”. Brigitte Jacques L. raconte sur son site www.dismelodie.be la belle aventure de ce livre qui se vend surtout de bouche à oreille et nous ramène à l’enfance, à la poésie, à la tendresse. C’est un dialogue entre la petite fille Mélodie et un oiseau. Un oiseau qui parle ? Voici comment : – “Dis, comment est ce possible que tu me parles ? ” – ” Parce que tu m’écoutes…” dit il simplement. Illustré de superbe façon par Aurélia Jacques, ce livre, tout en se situant dans la lignée du “Petit Prince” par exemple, est bien plus actuel et poétique finalement que celui-ci.

Pour ne pas déflorer le sujet, je ne vous cite que ce passage, où l’oiseau explique : – “…mais si la nuit les étoiles relayent le soleil, c’est pour ne pas laisser s’éteindre l’espérance… Il faut réapprivoiser la lumière…” – “Réapprivoiser la lumière ?” fis-je un peu confuse de mon insistance. Avec la même douceur il reprit : “Réapprivoiser la lumière c’est prendre le temps de redécouvrir les paysages aux alentours de soi… et ouvrir l’âme à leur langage…” Comme je me taisais il dit : – ”Tu sais, Mélodie, dans chaque souffrance il y a un bout de chemin qui va vers un printemps.”
Comme ce livre nous touche ! Le dialogue entre l’oiseau blanc et la petite fille est une merveille de choix de mots (d’où sa place dans M. Dico), de délicatesse, de douceur. A lire avant de s’endormir, si loin de l’encombrement des téléviseurs, des jeux vidéo, de la vulgarité. Un moment de sérénité en cette période de NoÎl qui est le bienvenu ! La réponse à la question du titre ? La voici : ”Si l’oiseau veut voler, oui, ça repouse les ailes…”.

Jacques Mercier
M. Dico, La Libre Belgique

 

Dis est-ce que ça repousse les ailes ? est le titre d’un livre tout en poésie et en finesse écrit par Brigitte Jacques, une habitante de Heusy. Préfacé par Yves Duteil et illustré très joliment par Aurélia, la fille de l’auteur, l’ouvrage raconte la rencontre entre une petite fille prénommée Mélodie et un oiseau. C’est essentiellement par le bouche à oreilles et les coups de coeur des libraires que ce joli conte philosophique arrive encore chaque année à des chiffres de vente surprenant.

Un livre qui se vend à 27.000 exemplaires sans la moindre promotion, sans présence à la Foire du Livre, simplement par des partages et par recommandations est un petit phénomène dans le milieu de la littérature. Comme l’explique Brigitte Jacques (auteur du livre) : “Ce qui me bouleverse, c’est que les personnes qui ont lu mon livre ont envie de l’offrir à d’autres. Je reçois énormément de courrier et je m’aperçois que 90% de mes lecteurs ont reçu mon ouvrage en cadeau. C’est très émouvant et cette notion est, pour moi, fondamentale. J’adore la vie et les gens. Toutes les rencontres que j’ai pu faire dans le sillage de ce livre me nourrissent profondément”. 

Brigitte Jacques n’a, au départ, jamais pensé écrire un livre. Depuis de nombreuses années, elle entretenait des échanges épistolaires avec des amis et des connaissances rencontrés ici ou à l’étranger. Elle griffonnait souvent dans des petits carnets des impressions, des mots pour traduire des moments de la vie.

Il y a 30 ans, elle écrit un texte pour ses enfants, un texte qui n’était pas destiné à la publication. L’histoire de ce conte, la rencontre entre une petite fille Mélodie et un oiseau blanc parle de cage, d’orages, d’altitude, de vraies couleurs et de jardin. L’enfant pose ses questions et l’oiseau lui répond par des mots simples emplis de poésie et de bon sens: “Dans chaque souffrance il y a un bout de chemin qui va vers un printemps comme un soleil caché qui féconde les éclosions” (1).
Brigitte Jacques : “A l’époque, j’écrivais sur un carnet qui avait le même format que mon livre aujourd’hui, des petites phrases en métaphores. J’avais une petite histoire en tête mais surtout je me disais que chaque personne passe par des moments difficiles symbolisées dans le livre par des cages dont il faut pouvoir se libérer”.
Mais le parcours d’un auteur n’a rien d’une sinécure, il faut trouver une maison d’édition ou encore une filière qui puisse permettre à l’auteur de ne pas s’enliser dans un parcours semé d’embûches et de mauvaises surprises.
Il y a 10 ans, Brigitte Jacques publie à compte d’auteur, très vite mille livres sont vendus uniquement par le bouche à oreilles et en trois mois il se classe dans les meilleurs ventes de deux librairies à Bruxelles.
Ensuite, des articles de journaux spontanés et élogieux ont donné une visibilité plus large à ce petit conte philosophique au format et aux pages fort atypiques !
S’est ensuite présentée une proposition de coédition d’une petite maison d’édition belge. Comme l’explique Brigitte Jacques :“J’ai accepté ayant cru à une large diffusion via leur distributeur en France et qu’il y aurait des possibilités de traduction. Ce ne fut pas du tout le cas. Je viens de mettre fin à ce contrat, je redeviens, transitoirement, “à compte d’auteurs” avec deux objectifs : trouver un éditeur en France qui, compte tenu du parcours incroyable du livre via le bouche-à-oreille, et les endroits où ils circulent, (thérapeutes, soins palliatifs, séminaires de coaching) aura envie de prendre entièrement en main la suite de cette aventure. De ce premier objectif découlent évidemment les traductions. J’en ai reçu spontanément dans 5 langues ! L’autre but c’est l’accès au théâtre, il y a eu de belles réalisations, surprise pour moi, près de Lyon, par une école de conservatoire”.

Préfacé par Yves Duteil, le conte de Brigitte Jacques fera certainement encore beaucoup d’émules.

Claire Massart
RTBF

 

Un conte spirituel, entre poésie et prose.

« Dis, est-ce que ça repousse les ailes ? » a conquis de nombreux lecteurs par son message vibrant d’espérance
Une petite fille triste s’assied et un oiseau se pose près d’elle. Le dialogue qui va s’engager entre eux compose un livre original, un objet non identifié au pays de l’édition. Inclassable, on ne sait s’il s’adresse aux enfants ou aux adultes qui s’en délectent. Il semble se situer à mi-chemin entre poésie et prose, entre méditation religieuse et sagesse profane. D’abord refusé par les éditeurs, publié en Belgique, il y a trois ans et demi, à compte d’auteur, Dis, est-ce que ça re pousse les ailes ? n’a bénéficié d’aucune publicité. Pourtant, il affiche un parcours de best-seller indémodable, avec 10.000 exemplaires vendus à ce jour en Wallonie, un gros chiffre pour la Belgique francophone. Désormais disponible en France, il y avance à petits pas, uniquement grâce au bouche-à-oreille.
Ce sont les lecteurs, touchés par le charme singulier de cette histoire, qui en parlent le mieux, qu’ils soient célèbres ou inconnus. « Dans cette méditation très poétique, ce dialogue avec un oiseau plein de sagesse et de paysages, nous ne sommes pas loin du Petit Prince. Il est bon de se répéter que, “si la nuit les étoiles relaient le soleil, c’est pour ne pas laisser s’éteindre l’espérance”. Vous illustrez là l’une des trois vertus théologales », a écrit Maurice Druon à l’auteur, Brigitte Jacques L.
« J’ai découvert les mots qui se baladaient dans ma tête sans trop savoir comment s’agencer jusqu’alors », raconte Sophie, une lectrice de 21 ans, sur le site consacré au texte.
« Le courrier que j’ai reçu me bouleverse, confie Brigitte Jacques L. Je n’avais pas imaginé à ce point que cette histoire, écrite il y a vingt ans, dans une période bousculée de ma vie, allait prendre cette ampleur et cette profondeur pour les gens. »
Elle l’a racontée à ses trois enfants, elle peut la dire, maintenant, à 62 ans, à ses quatre petits-enfants. Et la partager avec ses lecteurs qui, parfois, lui empruntent sa prose tout en délicatesse. «Des gens m’ont demandé l’autorisation de prendre certains passages pour accompagner un baptême, d’autres pour une messe de mariage, d’autres encore pour un enterrement, raconte-t-elle.
Je me suis rendu compte que ce livre accompagnait la vie tout entière. »
À NOTRE AVIS
La rencontre d’une petite fille et d’un oiseau blanc, irréelle, comme hors du temps, pose des questions qui touchent, en prenant le temps de respirer. Mélodie se demande si on peut voler à nouveau quand on a l’impression d’avoir les ailes coupées et l’oiseau, qui a été prisonnier d’une cage, lui explique comment parvenir, en dépit de tout, à prendre de l’altitude. La petite fille écoute et grandit en reprenant courage, prête à laisser partir son ami quand le moment viendra… Leur échange vibre d’une sérénité fragile, dont la résonance se prolonge une fois le livre fermé. Nul doute que sa petite musique singulière fera son chemin en France. !

Nathalie Lacube
La Croix

 

Nous venons de découvrir un petit bijou… une voix très douce, pleine de finesse, pleine d’espérance ! Elle nous parle de la vie, dans laquelle il y a des épreuves, mais aussi la possibilité de les traverser et de retrouver le soleil. Ce petit livre est illustré avec finesse par de très beaux dessins. Le graphisme est aérien. Il se lit d’une seule traite, car on est pris par la beauté du texte et des illustrations… enfin, il n’a que des qualités !

Thierry Charue
Revue U.O.P.C., Bruxelles

 

Ce poème illustré se regarde et se déguste comme un fruit mûr en été quand on se repose à l’abri d’un grand arbre auprès d’une source. Mais nous sommes à la fin de l’hiver, l’hiver du temps, l’hiver de l’‚me… Soudain un oiseau fait le printemps, un oiseau blanc qui se pose sur le bras du poète, un oiseau échappé d’une cage. Alors commence un dialogue, un chemin spirituel, un chemin d’espérance.

Si vous avez une âme d’enfant, si vous êtes un peu poète, si vous voulez vous reposer, alors lisez, fermez les yeux, reprenez et partez plus léger, en vous rappelant que… “si la nuit les étoiles relaient le soleil, c’est pour ne pas laisser s’éteindre l’espérance.”

Marie-Pascale Gounon
Esprit et Vie

 

Son livre «Dis est-ce que ça repousse les ailes?» a été vendu à 9 000 exemplaires. A 60 ans, elle connaît la consécration avec ce premier récit métaphorique.

Insolite. Anticonformiste. Décalé. «Un ovni», dit elle-même Brigitte Jacques de son livre. Ces qualitatifs collent aussi bien au récit poétique «Dis, est-ce que ça repousse les ailes?» qu’à son auteur Brigitte Jacques.

Rencontrer le succès à 60 ans avec un premier ouvrage -9 000 exemplaires vendus actuellement- n’est pas courant. Ce succès est encore plus étonnant au vu du style de ce livre: un récit métaphorique dans la veine du «Petit Prince» d’Antoine de Saint-Exupéry. Le dialogue entre la petite fille Mélodie et l’oiseau blanc est, en fait, une véritable bulle de tendresse, de poésie et d’espérance. Dans une société où règne l’information à haut débit, la violence sur les écrans, où tout le monde est surbooké et pressé, il a fait mouche. «Dis, est-ce que ça repousse les ailes?» invite à savourer chaque choix de mot, à méditer chaque phrase par sa mise en page aérienne et épurée. Bref, on reprend son souffle.

Le format aussi est inhabituel, tout en longueur. «Un ovni comme ça, les libraires ne savent pas vraiment où le ranger. Ce n’est pas vraiment de la poésie, le format est étrange… Ils se disent d’abord qu’il s’agit de littérature enfantine, puis ils s’aperçoivent qu’il s’adresse davantage aux adultes… Je pense que c’est vraiment parce que les gens le demandent qu’il reste en librairie, observe Brigitte Jacques. En plus, je ne suis personne et j’ai une toute petite maison d’édition, donc il n’y a aucune promotion. Cela fonctionne uniquement au coup de coeur.»

Pour et par ses enfants

Comment la Verviétoise Brigitte Jacques est-elle devenue auteur de best-seller? C’est presque un conte de fée. Tout à commencé par «un orage». Brigitte Jacques s’efforce de réapprendre à voler à un proche en perdition. Elle utilise pour ce faire des métaphores dont celle de «cage de souffrances» car son ami est sourd à tout langage. Ces mots trouvent écho en lui. Et en elle. «Je me suis mise à écrire. J’ai vraiment pris du bonheur à raconter une histoire dans un autre langage, explique Brigitte Jacques. J’ai baladé mon manuscrit pendant deux ans. J’ai fait ça dans ma bulle. Je pensais «plus tard, je le donnerai à mes enfants…» C’était il y a vingt ans.»

Sa fille Aurélia répétait quant à elle: «Quand je serai grande, je dessinerai ton livre.» C’est ce qu’elle a fait en 2003. Graphiste à Paris, elle offre à sa mère pour son anniversaire les traits de la frêle et petite silhouette de Mélodie. La suite, on la connaît : 1 000 exemplaires sont écoulés en l’espace de dix mois, le livre se retrouve au top 5 des ventes en librairie de Bruxelles et, maintenant, il connaît une vague de succès en France. L’ouvrage va d’ailleurs être réimprimé à 2 000 exemplaires à la fin de l’année.

Brigitte Jacques, elle, n’a pas changé. Elle apprécie toujours la poésie «en prise directe» devant un ciel étoilé ou une nature qui s’éveille aux côtés de ses petits-enfants. Elle s’engouffre toujours avec autant de plaisir dans les portes ouvertes: des photos à réaliser à Paris, un reportage à tourner, des contes à écrire pour sa famille… Ces portes sont juste peut-être plus nombreuses depuis la publication de son livre. Beaucoup de lecteurs, émus et charmés par le livre, lui ont écrit. Elle a tenu à tous leur répondre et à les rencontrer. Chez elle, il faut dire que tout est prétexte à la rencontre avec l’autre et à la discussion. De ces personnes et ces univers croisés au cours de sa vie, elle souhaite écrire un ouvrage: «J’aimerais mettre en valeur des gens anonymes parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils m’ont apporté.» !

Aurélie Michel
La Libre Belgique

 

“Ces mots qui vous prennent par la main, ces mots qui nous atteignent en majuscules…”. Cette phrase extraite du nouveau livre de Brigitte Jacques résume le sentiment que l’on ressent en parcourant ce délicieux recueil. Ce dialogue entre une petite fille et un oiseau blanc qui parle, nous rappelle celui du Petit Prince de Saint Exupéry et de son renard. Ensemble, ils parlent de cage et de barreaux qu’on ne découvre que de l’intérieur, de silence, de peurs, d’altitude, de rêves d’or, de vraies couleurs, de miroirs d’eau, d’orages qui ne peuvent détruire ni le soleil, ni les étoiles. Le texte plein de finesse et d’espérance nous parle de la vie, dans laquelle il y a des épreuves, mais aussi la possibilité de traverser et de retrouver le soleil.

Harmonieusement et finement illustré par Aurélia Jacques (la fille de Brigitte) et Patrick Chauvet, ce petit bijou se lit et se relit, car on est captivé par la beauté du texte et du graphisme…
Je vous invite à découvrir ces quatre-vingts pages de pur bonheur qui donne envie de fermer les yeux, de sourire, de prolonger le rêve et d’oublier un instant l’actualité.

Marc Soubry
Editions Spectacle / Vlan

 

Si à notre époque plus qu’à d’autres peut-être, tant de gens prennent un malin plaisir à compliquer des choses simples, il est quand même et heureusement des auteurs qui savent parler – ou écrire – avec simplicité à propos de choses fondamentales. C’est assurément le cas pour Brigitte Jacques-L., avec ce très attachant petit bouquin qui a pour titre “Dis, est-ce que ça repousse les ailes ?”, paru aux Editions Fidélité. Il s’agit d’un dialogue qu’une petite fille, Mélodie, entretient avec un oiseau dans un paysage de campagne. Au travers des questions de Mélodie, des réponses de l’oiseau et des réflexions qu’elles suscitent, se profile une sagesse ancrée dans la réalité quotidienne pour lui donner un peu d’élévation mais aussi de tendresse. Dans une présentation en parfait accord avec son propos et ponctué d’illustrations d’Aurélia Jacques, le texte de Brigitte Jacques-L. s’inscrit pour moi dans la continuité de deux dialogues simples et importants quant au sens que l’on peut donner à sa vie. L’un, c’est, bien sûr, celui du Petit Prince et du Renard, l’autre, c’est celui de Gelsomina et du Fou, dans la séquence-clé de La Strada, qui reste le plus attachant des films de Fellini. “Dis, est ce que ça repousse les ailes ?”, c’est une expérience de vie vécue dans un esprit positif et transcrite avec toute la tendresse d’une écriture d’enfant.

Albert Moxhet
Le Jour – Le Courrier

 

“Je connais un endroit où le soleil s’attarde et se recueille où le vent passe comme une caresse où loin du monde le silence a une âme”.

Par ces mots s’ouvre ce délicieux recueil de réflexions/respirations qui traduisent la sensibilité de leur auteure : un texte – que l’on rapprochera peut-être du “Petit Prince “de Saint Exupéry – illustré par Aurélia Jacques (la fille de Brigitte) et Patrick Chauvet. Il faut savoir que Brigitte Jacques écrivit les pages/paysages de ” Dis,…” voilà plus de quinze ans, pour ses enfants. De ce dialogue entre une petite fille et un oiseau qui parle, comment ne bénir la fraîcheur alors que tant de noirs nuages traversent l’orageux aujourd’hui ? Un livre fraternel, dont l’oxygène est d’espérance : “Dans chaque souffrance il y a un bout de chemin qui va vers un printemps”. Un livre “en robe de fête”.

F. Mathy
La Libre Belgique

 

Ce matin, au petit déjeuner, j’ai repris contact avec Mélodie. Je l’ai trouvée qui m’attendait sagement sur l’armoire où je l’avais distraitement déposée. Lorsque je la rencontre, elle me glisse toujours quelque chose de nouveau dans l’oreille… Elle est un peu philosophe à sa manière… Aujourd’hui, elle m’a dit que “c’est dans le jardin de chacun que le monde se dessine” ! Aussitôt, je me suis dit qu’il serait temps que j’arrache les mauvaises herbes de mon jardin et qu’ainsi le monde pourrait être plus beau ! Mélodie a l’art de toujours mettre le doigt sur les choses importantes, ces choses qui font notre vie de tous les jours et auxquelles nous ne faisons pas toujours attention…

Venez faire sa connaissance et vous serez conquis par son histoire et par sa candeur…

Thierry Charue
Revue U.O.P.C., Bruxelles

 

Certains livres vous font découvrir des horizons lointains. Celui-ci va encore plus loin… en vous-même, vos paysages intérieurs. Si le Petit Prince avait eu une interlocutrice, elle se serait appelée Mélodie. Quand le premier rencontrait un renard, un oiseau vint à la rencontre de la seconde. Plus qu’un poème, un conte à lire à tout moment : quand on est au creux de la vague, il permet de regarder le soleil plutôt que la profondeur de l’eau, et quand tout va bien, il change notre regard sur tout ce qui nous entoure. On se dit que tout est possible. Que notre avenir est entre nos mains. Qu’il n’appartient qu’à nous. Qu’être libre, c’est d’abord être en accord avec soi-même… le plus possible. Et que le soleil vient toujours après la pluie…

Culture,
le magazine culturel en ligne de l’Université de Liège

 

Avant même de découvrir le texte, ce qui frappe dans cet album tout en blanc et sépia, c’est la finesse du graphisme et l’élégance d’une mise en page aérienne dues à Aurélia Jacques, la fille de l’auteur. Les ailes dont il est toutefois question dans ce court livre empreint de poésie très simple sont celles que les barreaux des cages où l’on se retrouve enfermé ne permettent plus de déployer. Ce sont les cages des oiseaux. Ce sont aussi les nôtres. Cages de l’orgueil, de la jalousie, du pouvoir, de l’argent, de la vengeance. De la souffrance surtout. Si elles sont diverses à empêcher de voler, les cages n’anéantissent pas les ailes. Elles les coupent ou les briment. A condition d’en vouloir, on peut les voir repousser et s’envoler à nouveau en recherchant la bonne altitude et en réapprivoisant la lumière et les paysages que l’on traverse. Brigitte JACQUES a visiblement lu “Le Petit Prince”. Entre fraîcheur et sensibilité, elle lance un chant d’espérance dans un monde assoiffé de tendresse et de lumière… intérieure.

Monique Verdussen
La Libre Belgique