Lettre à Yves Duteil

À quelques jours du printemps,
Verviers, mars 2006.

Cher Yves,

Il y a eu ma rencontre avec ce très beau livre “Dans l’Air du Temps” (1).

Des pages de vie, des mots en pages et des images,
des images magnifiques qui parlent en silence.
Pouvoir s’y attarder, flâner…
Un voyage au coeur de vous, en poésie,
dans le jardin de vos tendresses, de vos émotions, de vos fêlures, de vos élans…

En résonance à cet émouvant voyage, je vous ai envoyé Mélodie.
Elle vous a touché, “à fleur de mots”, “à coeur de vie” m’aviez vous écrit en retour.
C’était il y a plus d’un an.

Il y a quelques semaines , l’année venait à peine de commencer,
je me souviens bien, c’était un début d’après midi, au soleil,
il m’a soudain semblé entendre Mélodie me parler de vous…
En fait cela n’avait rien d’étonnant parce qu’il nous arrivait souvent de parler de vous,
mais, cette fois, c’était comme si elle… me prenait par la main.

Alors je vous ai écrit.

Je vous demandais si vous seriez d’accord d’accompagner cette petite fille
sur ses chemins nouveaux ,
je vous demandais de lui donner quelques mots de vous…
rien que pour elle…

Je viens vous dire merci, Yves.
Merci pour les mots que vous avez posés sur ses ailes.
Merci pour votre amitié, votre empathie, votre simplicité spontanée.

A la foire du livre, à Bruxelles où vous dédicaciez
“Les choses qu’on ne dit pas” (2),
j’ai observé, écouté, regardé dans votre “sillage”.
J’ai glané des mots qui parlaient de vous : gentillesse, humaniste,
charisme, écoute, sourire, émotion, attention…

Là, comme ailleurs, et toujours aussi discrètement, aussi chaleureusement,
vous avez donné tout cela… petits soleils inscrits au coeur de ceux qui vous écoutent,
vous lisent , vous rencontrent.
J’ai aimé être là, “en prise directe” sur ce rayonnement particulier.

Je viens aussi vous remercier d’avoir donné en partage
“Les choses qu’on ne dit pas”
au fil de toutes ces lettres écrites dans les traces de votre “route intérieure”.

Que dire de cet itinéraire en gratitudes, en tendresses,
en découvertes, en rencontres, où gravité, humour et légèreté
se côtoient en pur bonheur ?

Que dire ?
Simplement : aller vers cet itinéraire conduit
à redécouvrir le chemin des essentiels,
à travers des paysages qui enchantent le coeur et l’esprit.

“C’est dans le jardin de chacun que le monde se dessine”
dit l’oiseau blanc à Mélodie,

il est très beau votre jardin, Yves.

En résonance et en amitié… émue,

Brigitte

(1) Édition La Martinière
(2) Éditions de l’Archipel
http://www.yvesduteil.com